Nous sommes joueurs chez Poleetic, et nous aimons les challenges et l’esprit d’initiative.

Donc, nous avons proposé à notre stagiaire Simon Soustelle de prendre sa plus belle plume et de partager avec vous sa journée au CMS day. Voici le résultat de sa visite ….

CMSDAYLe CMS Day , a eu lieu mardi 28 juin à la MAS Paris.

Organisé par l’intégrateur européen de solutions open source Smile, ce fut l’occasion de rencontrer plusieurs intervenants représentant divers CMS. Sur le salon étaient présent : Spip, TYPO3, WordPress, Drupal, eZ Publish, Jahia, Ametys, NoviusOS, XWiki, Mura, Liferay, Hippo CMS, RBS Change, CMS Madesimple, Plone, Lutece, Joomla! et Rubedo.

La performance d’un site

Il fut tout d’abord question de performance des sites Internet. Depuis 2012, les internautes souhaiteraient avoir des temps de chargement de pages quasi immédiat. Dans les faits, selon webarchive.org, de 2010 jusqu’à aujourd’hui les pages ne cessent d’offrir une expérience plus riche à l’utilisateur et s’alourdissent de façon spectaculaire. En moyenne une page met 5 secondes à charger (javascript compris).

Le cas de WordPress est intéressant car depuis quelques années, on observe des temps de chargement quasi similaires, une utilisation identique niveau hardware (RAM, CPU…) tout en générant beaucoup plus de données que par le passé.

Les questions de cache ont été abordées ainsi que les CDN qui à priori n’ont d’intérêt que dans une vision internationale. En revanche l’utilisation du lazyload peut être un bon moyen d’assouplir le chargement.

Les usines à sites

Beaucoup de CMS (eZ Publish, Liferay, Hippo CMS, Jahia, Drupal) offrent désormais la possibilité de générer plusieurs sites à partir d’un seul et même back office.

Il y a 2 formes d’usines à site :

  • Le multi-site mono-instance : le contenu est partagé entre les sites.
  • Le multi-site multi-instances : ce ne sont pas les mêmes contenus mais fait appel aux mêmes structures métiers.

Le cas eZ Publish est particulièrement intéressant car il permet par exemple de générer aussi bien des sites que des applications Smartphone depuis le même back office avec génération de templates à la volée.

De façon générale ces CMS sont armées pour l’usine à site. La seule limite sera la gouvernance de l’utilisateur.

A quoi peut-on s’attendre pour le futur ?

Les intervenants ont étés unanimes, un CMS ce n’est pas que du web. Un CMS doit être le chef d’orchestre des données. Il est et sera d’avantage capable de structurer les données pour tout type d’interlocuteurs et de devices : web, applications Smartphone / tablette, télévision, autoradios, frigo…  Le SQL laissera sa place au NoSQL (solution déjà abordée par Rubedo) qui offrira plus de souplesse dans la gestion des données notamment avec l’ère Big Data.

L’usage des métadonnées et de la structuration du contenu peut et pourra encore plus dans les mois / années à venir alimenter un seul référentiel à partir d’une multitude de sources extérieures.

Terminons par un chiffre éloquent : 7,5% des documents physique d’une entreprise sont perdus ou mal classés. D’où l’importance de mettre en place un système de tagging et de métadonnées.

Le choix d’un CMS réside dans la stratégie que l’on va adopter :

  • Utilisation / réutilisation des données selon les interlocuteurs et les technologies utilisées
  • Personnalisation de l’information selon l’interlocuteur
  • Accessibilité et rapidité d’accès à l’information
  • Facilité de retrouver les données
  • Création et propulsion de plusieurs sites / applications à partir d’un back office centralisé