Un article très orienté SEO et Gouvernance Digitale : la gestion de la copie de contenu sur son réseau de site (BU/PAYS) versus la copie de contenu par des tiers et donc sous « pénalité » DMCA. Un vrai sujet qui se multiplie, de plus en plus de cas chez les clients et des catastrophes qui auraient pu être évitées. On vous explique tout !
La copie de contenu intra-groupe
Quand on est dans un Groupe multi-marque / multi-pays :
- Il est souvent plus simple pour un webmaster local (BU/ BL) d’aller copier la page présentation du Groupe et ses chiffres clefs : le problème se pose sur la duplication de contenu pour des sites linguistiquement proche (anglophone, francophone)
- Des groupes ont même pris le parti de déployer eux-mêmes les contenus pour s’assurer que les informations soient cohérentes et à jour partout = $$$$
Dans l’autre sens, certains corporate faisaient aussi des copies de contenu provenant de BL/BU :
- Communiqués de presse locaux à portée internationale
- Références & cas pratiques
Jusqu’en 2022 la règle était simple : si un contenu avait été copié, on indiquait à Google une balise canonical avec l’adresse du bon contenu (en 20 ans j’ai vu un seul groupe le faire convenablement !).
Depuis 2023 Google officialise d’utiliser le NOINDEX sur ce type de partage / syndication de contenu (source) et même des variantes Canonical / noindex sur des cas particuliers (source)
Nos Conseils :
- A l’heure de chat GPT la duplication de contenu ne devrait plus exister ..;-)
- l’utilisation d’un taux de similarité inférieur à 10% est fortement recommandée pour assurer une indexation d’un contenu (toujours supérieur à 350 mots minimum / 650 conseillés)
- Nous livrons maintenant nos « références platform » (modèle dans les digital factory pour déploiement pays) avec les articles, références et cases studies modèles en Noindex directement : comme cela si un pays anglophone ne fait pas le nécessaire de réécriture, personne n’est pénalisé #anticipation #expérience #expertise
La copie par des sites tiers
Là cela devient un vrai sujet, mais suivant l’émetteur ou le copieur. on vous explique !
Un communiqué de presse d’un groupe du CAC40 :
Pour un avoir publiés et analysés des centaines en 20 ans : pour un site FR et EN, en moyenne, il est copié 200 fois en UK et 150 fois en FR (sites médias, bourse etc.), Sur un « Gros CP » du type fusion ca peut être 500 fois. Et bien jamais eu de problème ou d’alertes de contenus dupliqué même avec des sites médias d’autorité supérieur au groupe. Jamais eu de problème non plus au niveau SEO et positionnement de l’article sur le site du Groupe. Google assume ce type de contenu dupliqué.
Par Contre ne pas confondre « résultat naturel » (l’exemple ci-dessus) et affichage SERP, car suivant le contexte pays et user, la mise en avant de l’article peut varier (actu, image, vidéo etc.) dans Google et dans ce cas les médias passe logiquement devant.
Un contenu profond ou une Bio ou un média :
Là c’est plus pareil, on a des risque si on ne fait pas attention et si on anticipe pas des requètes DMCA…
Mais qu’est-ce que le DMCA Google ?
Un lien pour commencer : https://support.google.com/legal/troubleshooter/1114905?hl=fr
Le DMCA est une loi américaine qui protège les droits d’auteur en ligne, permettant aux propriétaires de contenus de signaler les infractions potentielles. Cependant, ce système peut être sujet à des abus, avec des plaintes frivoles pouvant entraîner la suppression de contenus légitimes. Google a donc pris l’initiative de mettre en place des mesures plus rigoureuses pour éviter ces abus.
Concrètement, Google prévoit de renforcer le processus de traitement des plaintes DMCA en les examinant plus attentivement avant de prendre des mesures. Cela implique une vérification approfondie de la validité des revendications, afin de protéger les créateurs de contenu légitime tout en respectant les droits d’auteur.
Cette initiative survient après des critiques répétées concernant la gestion des plaintes DMCA. Google fait face à des pressions de la part des créateurs de contenu, qui estiment que leurs vidéos et œuvres sont injustement retirées ou démonétisées. Ces nouvelles mesures visent donc à restaurer la confiance des créateurs envers la plateforme.
En prenant ces mesures, Google montre sa volonté de préserver sa propre réputation tout en assurant une meilleure protection des droits d’auteur et une expérience utilisateur plus équitable. Toutefois, le défi réside dans l’équilibre entre la protection des droits d’auteur et la liberté d’expression sur internet.
Vous pouvez même explorer les données de demandes (qui demandent et ceux qui copient) : https://transparencyreport.google.com/copyright/explore
Car, en effet, pendant un certain temps les demandes n’étaient pas publiques et donc il pouvait y avoir des abus et tentative de désindexation – concurrentielle ou non (la technique des droits photos non payé par exemple – la pépite en e-reputation).
Nos Conseils :
- Avant de lancer un DMCA regarder l’impact réel sur votre SEO (place perdue, mots-clefs perdus etc.)
- Regardez l’intégralité des contenus copiés sur votre site grâce à des services tel https://app.killduplicate.com/fr
- Votre demande sera publique, soyez certains de sa justification et attention à l’effet Streisand
- Ce genre de demande ne se fait pas à la légère… passez par un expert !